C’est un adage bien connu du monde des affaires, mais il se peut que ce soit maintenant plus vrai que jamais.

Il est désormais plus important de comprendre les effets sur notre environnement opérationnel des nouvelles concernant notre secteur depuis que le programme « National Sword » de la Chine s’est mis à affecter profondément un grand nombre de nos programmes de recyclage. Comment les consommateurs, les centres de tri, les acheteurs de matière et les municipalités qui dépendent des revenus de la collecte réagissent-ils aux bonnes ou mauvaises nouvelles concernant l’état du recyclage?

De bonnes données produisent de bonnes décisions

Les données ont toujours été la pierre angulaire des meilleures décisions d’affaires. Pourtant, dans le secteur du recyclage, les données ne sont souvent rendues disponibles qu’une fois par cycle de deux à trois ans. Dans un monde «idéal», nous serions en mesure d’accéder à plus d’informations provenant de plus de sources, ce qui nous permettrait d’obtenir une vision plus détaillée de l’environnement d’affaires dans lequel nous opérons. Cela comprend à la fois des informations sur la collecte (c’est-à-dire la quantité de matière déposée dans les bacs à recyclage) et des informations sur le recyclage (c’est-à-dire la quantité de matière recueillie qui se rend jusqu’aux recycleurs).

Cet enjeu a pris pour nous une importance accrue récemment lorsque nous étions en train de planifier une nouvelle campagne numérique en Ontario visant à encourager le recyclage des contenants multicouches. Il serait non seulement souhaitable de savoir laquelle de nos publicités est la plus efficace, en termes de vues et de clics, mais aussi d’obtenir des indications sur les effets concrets de la campagne, telles que son impact sur le volume de contenants multicouches récupérés par les programmes locaux de cueillette.

Les choses s’améliorent

Certains développements en Ontario sont encourageants en ce sens. Le lancement récent de Waste Wiki, une ressource en ligne à accès libre qui héberge des données, des études et de la documentation pertinente pour le secteur canadien de la gestion des matières résiduelles, est un pas dans la bonne direction. Et le nouveau registre de l’Office de la productivité et de la récupération des ressources, dont le volet pour les pneus a été lancé le 4 juillet dernier, devrait comporter une fonction robuste de rapport sur la récupération des déchets solides.

Et au Québec, tous les participants à une consultation sur l’état du recyclage convoquée par la ministre en mai dernier ont convenu de la nécessité d’une plus grande transparence sur les quantités de matières recueillies et leurs destinations finales.

Des améliorations à la collecte et au partage des données fourniraient aux organisations de notre secteur et à d’autres acteurs un meilleur aperçu du comportement des consommateurs et aideraient à accélérer nos efforts indépendants et conjoints.

Qu’en pensez-vous?

J’aimerais beaucoup entendre ce que vous avez à dire sur le sujet et, avec votre permission, partager vos commentaires avec nos collègues.